Septembre 2009 : Kuna Yala un gout incontestable de reviens-y vite

Publié le par Voyage du catamaran Lifou

7 septembre

N 09 35 85 W 78 46 52. Au mouillage entre Acuakargana et Waisaladup, noms Kuna de deux ilots, cela fait quand même plus rêver que Hollandes Cay West !!! On nomme nos chats selon des noms des iles ou on est passé et qui nous ont plus peut-être ces deux la seront-ils un peu dur a porter !

Le territoire Kuna s’étale sur la cote Caraïbe de la frontière Colombienne à Punta San Blas, un cap un peu avant le canal, ils sont 55'000 et ont gardé une indépendance dans la gestion de leur territoire. Chaque village est géré par 3 « Sailas » qui sont les chefs exécutifs mais aussi spirituels et juges des conflits locaux. Souvent les peines sont en tonneaux de corail, le condamné doit remplir un certain nombre de tonneaux avec du corail mort, il sera  utilisé pour renforcer les iles pour lutter contre la montée des eaux.

Les Kunas vivent sur les iles proches du continent (souvent a quelques centaines de mètres) et à proximité d’une rivière. Les villages traditionnelles n’ont ni l’eau courate ni l’électricité et les toilettes sont sur pilotis au dessus de la mer (au mouillage a Ustupu, 5000 habitants ont n’avait pas vraiment envie de se baigner !), il est absolument interdit de jeter les ordures à la mer, il faut les déposer sur terre, dans la  nature !). Certains villages se sont modernisés et ont un groupe électrogène, la sainte télévisons fonctionne donc en permanence dans les cases !

 La rivière donne de l’eau potable et permet de remonter dans la forêt tropicale pour aller aux plantations, surtout des noix de coco et des bananes. Toute la journée les gens se déplacent en pirogue très peu ont des moteurs et ils rament pour aller a la plantation ou chercher de l’eau. Les plus audacieux vont vers les ilots du large (a quelques miles marins). Sur ces iles que des cocotiers. Une règle absolue est de ne jamais ramasser une noix de coco même tombé au sol, elles appartiennent toutes à quelqu’un. Les ilots sont entourés de coraux absolument magnifiques. Par contre l’approche et le mouillage sont parfois un peu tendus.

Nous avons passé deux jours à Nargana (N 9 26 42 W 78 35 16), ou Federico Morales (Guia touristico y servicios varios) nous a pris en charge dès notre arrivée et nous a débarrassé de nos dix jours de poubelles, pour en faire quoi, mystère ? Mais surtout il nous a trouvé le jour même 100 litres de diesel. Il voulait un drapeau Français, malheureusement on avait déjà donné celui que l’on avait en plus en Colombie, à la prochaine occasion on refera le stock.




Nous avons remonté le Rio Diablo avec le Dinghi, puis marché dans la jungle un vrai régal, un monde totalement différent de celui de la cote pourtant si proche. La baignade en eau douce fut un vrai plaisir même si elle c’est déroulé dans 30 cm d’eau car le caïman rode, la veille un c’est rendu au village et a attrapé un chien.






Coté techniques, pas de gros souci mais la liste de course commence à être longue, il faut en particulier revoir un peu l’électronique de bord, après la girouette et l’anémomètre qui nous ont lâché l’écran du profondimetre nous fait des misères. J’ai du aussi changer un impeller malheureusement celui que j’avais en rechange s’est avéré défectueux j’ai du bricoler pour en fabriquer un temporaire.

Demain retour à la civilisation en tout cas partiellement, nous allons à Panamarina une marina tenu par des Français qui nous permettra de profiter des services de la marina, Wifi, lessive et surement conseils et echanges, et d’aller a Colon en 2 heures de bus pour faire les démarches adminstratives en vue du passage du canal, les  courses d'avitaillement et d'entretien du bateau.
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